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Perdre mon papa si vite m’a frappé de plein fouet. Trois mois. Juste douze semaines. La maladie a tout balayé. Rien ne préparait notre famille à un tel choc. Pourtant, deux signes se manifestaient. Ils semblaient bénins au début. Nous avons pensé à la fatigue, à l’âge, au stress. Nous nous sommes trompés. Alors je partage cette histoire. Je veux que chaque famille reste attentive. Car agir tôt change tout. Le cancer du pancréas avance silencieusement. Il attaque vite. Et souvent, trop tard.
Cancer du pancréas : deux symptômes que nous avons ignorés
Tout a commencé avec une douleur abdominale étrange. Papa se plaignait d’un point sous les côtes. Pas tout le temps. Par moment. Puis la douleur montait vers le dos. Nous pensions à une mauvaise digestion. Ou à un disque coincé. Les médecins, eux aussi, ont parlé de troubles digestifs courants. Papa prenait des médicaments. Rien n’améliorait son état.
Puis la fatigue est arrivée. Pas une simple lassitude. Une vraie chute d’énergie. Lui, mon père sportif, dynamique, ne tenait plus une promenade. Il s’asseyait souvent. Il soufflait beaucoup. Nous nous inquiétons, bien sûr. Mais il refusait de s’alarmer. Il plaisantait. « Je vieillis, voilà tout. » Nous avons voulu le croire.
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Peu après, son teint a changé. Sa peau prenait une nuance jaunâtre légère. Ses yeux aussi. Non, je n’utilise pas le mot médical pour cette situation. Ce signe signalait quelque chose de grave. Mais nous ne le savions pas encore. Il perdait aussi du poids sans régime. Son appétit diminuait. Puis un jour, il ne termina même pas son plat préféré. Là, nous avons compris. Quelque chose clochait profondément.
Nous avons insisté pour des examens. Les résultats sont tombés. Une masse au pancréas. Des médecins sérieux. Des mots durs. Une réalité brutale. Le temps jouait contre nous. L’équipe médicale a proposé un protocole. Notre papa restait fort, digne, combattif. Mais la maladie avançait plus vite que tout.
Cancer du pancréas : pourquoi reconnaître ces signaux tôt change la suite
Le cancer du pancréas ne crie pas. Il murmure. Il progresse discrètement. Oui, d’autres maladies donnent des douleurs abdominales. Oui, la fatigue survient dans de nombreuses situations. Mais quand ces signes durent, il faut agir. Très vite. Les médecins répètent souvent cette réalité : plus le diagnostic arrive tôt, plus les options se multiplient.
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Mon père n’avait aucun antécédent médical notable. Il menait une vie saine, mangeait équilibré, était très actif et riait souvent. La maladie ne fait pas de distinction ; elle frappe sans prévenir. C’est pourquoi il est essentiel d’écouter son corps et de s’inquiéter de tout changement persistant.
Alors, quels signes surveiller ?
Douleurs abdominales qui reviennent, surtout vers le dos
Perte d’appétit
Perte de poids inexpliquée
Fatigue extrême
Changements de couleur de la peau ou des yeux
Troubles digestifs fréquents
Urines plus foncées, selles plus claires
Ces symptômes ne signifient pas toujours un cancer, mais ils nécessitent une prise en charge médicale immédiate. En effet, chaque minute compte : attendre réduit les risques de développer la maladie et un diagnostic précoce peut parfois sauver des vies.
Je ne veux pas que d’autres familles vivent ce que nous avons vécu. Nous ressentions de la tristesse, bien sûr. Mais aussi du regret. Ce regret ronge le cœur. Nous aurions dû insister plus tôt. Lui aussi. Il connaissait son corps. Il sentait que quelque chose changeait. Mais il refusait de déranger. Beaucoup de personnes agissent ainsi. Elles minimisent. Elles espèrent que ça passera.
Alors je répète : écoutez vos proches. Observez-les. Encouragez-les à consulter. Aucune gêne. Aucune perte de temps. Une consultation vaut mieux qu’un doute. Puis si tout va bien, tant mieux. Vous repartirez rassurés.
De plus, les proches jouent un rôle crucial. Papa n’aimait pas les médecins. Nous avons dû le pousser. Sans nous, il n’aurait jamais consulté. Et sans examens, nous n’aurions jamais su. Même si la maladie gagnait vite, nous avons vécu ces semaines avec lui en pleine conscience. Nous avons parlé, nous avons ri et nous avons pleuré. Ce moment, malgré la douleur, reste précieux.
Ainsi, je partage tout cela pour créer un réflexe. Oui, la peur existe. Oui, on redoute les réponses. Mais la connaissance donne une chance. Le silence, jamais.
À lire3 comportements égoïstes des maris qui augmentent le risque de cancer du col de l’utérus chez leur femmeLe cancer du pancréas prend trop de vies chaque année. Les chercheurs travaillent. De nouvelles pistes se développent. L’espoir existe. Des familles gardent leurs proches grâce à un diagnostic précoce. Je pense à celles-ci. Et je souhaite que d’autres les rejoignent.
Si vous remarquez ces signes chez quelqu’un que vous aimez, agissez. Parlez-en. Proposez un rendez-vous. Offrez votre soutien. Votre intervention peut changer son histoire.
Je n’ai pas pu sauver mon papa. Mais peut-être que ce témoignage sauvera quelqu’un d’autre.
