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Bien qu’il s’agisse d’une alternative pratique, la consommation de sachets de thé pourrait affecter notre santé, selon une étude que l’Université autonome de Barcelone (U. A. B) a réalisée en collaboration avec des chercheurs du Centre Helmholtz de recherche environnementale de Leipzig, en Allemagne. Découvrez les résultats alarmants de ces recherches.
Des sachets de thé aux microplastiques
Boiriez vous délibérément une tasse de thé aux microplastiques ? Certainement pas !
La présence de matières plastiques de taille micro et nanométrique dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire est une source d’inquiétude importante. Et ce, tant pour la santé de la planète que pour celle des animaux et des humains.
Bien que les consommateurs soient de plus en plus soucieux de l’environnement, les fabricants continuent d’investir dans le plastique. Et, certaines sociétés remplacent même les emballages respectueux de l’environnement par des emballages en plastique.
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C’est le cas par exemple de l’industrie des sachets de thé. En effet, certains producteurs ont décidé d’utiliser des sacs en plastique à la place des sacs en papier.
Pourtant, ces nouveaux sachets de thé et autres tisanes enferment jusqu’à 25% de plastique. Et nous sommes donc en droit de nous demander si ce plastique finit dans la tasse à thé., compte tenu des fortes températures d’infusion.
Des scientifiques espagnols ont découvert les risques pour la santé humaine relatifs à l’ingestion de sachets de thé.
Des risques inquiétants
Les analyses que les chercheurs de l’Université Autonome de Barcelone (UAB) ont réalisées ont révélé un résultat alarmant. En effet, les sachets de thé que nous utilisons pour préparer des infusions libèrent des millions de particules microplastiques et nanoplastiques. Et ces dernières peuvent être absorbées par l’intestin humain et se disperser dans tout le corps.
L’équipe scientifique du Groupe Mutagenèse démontre pour la première fois que les plastiques présents dans les sachets de thé finissent dans l’eau chaude. Pire encore, ils peuvent aussi s’infiltrer dans le corps humain.
Les chercheurs de l’UAB ont observé que lors de l’infusion de ces sachets de thé, d’énormes quantités de grains de taille nanométrique et de structures nanofilamentaires se libéraient.
Ces sachets de thé étaient à base de polymères nylon-6, polypropylène et cellulose. L’étude a montré que, lors d’une infusion, le polypropylène libère 1,2 milliard de particules par ml. D’une taille moyenne de 136,7 nanomètres. La cellulose, elle, libère environ 135 millions de particules par ml, avec une taille moyenne de 244 nm. Tandis que le nylon-6 libère 8,18 millions de particules par ml, avec une taille moyenne de 138,4 nm.
L’utilisation de plastiques dans les emballages continue d’augmenter. Les experts mettent donc en garde contre la nécessité urgente d’étudier plus en détail les effets des micro et nanoplastiques sur le corps humain.
La pollution par les déchets plastiques représente un défi environnemental crucial. Avec avec des implications croissantes pour le bien-être et la santé des générations futures. Les emballages alimentaires sont, malheureusement, l’une des principales sources de contamination
