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L’année 2025 commence bien pour les retraités. En effet, ces derniers vont profiter d’une revalorisation de 2,2 % sur leur pension de base. C’était encore inespéré il y a quelques jours, lorsque Michel Barnier était encore au pouvoir.
En effet, l’ancien Premier ministre voulait dans un premier temps geler cette revalorisation. Finalement, après négociations, il optait pour une division de cette augmentation. Il n’en fallait pas plus pour provoquer sa chute avec la censure du gouvernement. Alors, les pensions augmenteront et certains retraités gagneront même 100 euros bruts tous les mois.
Les retraités sont les grands gagnants
De cette censure du gouvernement, ce sont bien les retraités qui en sortent gagnants. Alors qu’ils s’attendaient à une hausse de 0,8 % pour leur pension, ils se retrouvent avec une augmentation de 2,2 %.
En outre, la bonne nouvelle concerne surtout les petites retraites. Nous parlons des personnes seules qui touchent moins de 1 352 euros bruts par mois. Un montant qui grimpe à 2 100 euros pour les couples.
Non seulement les petites retraites profitent de cette hausse. Mais elles continuent en plus de profiter de la réforme de 2023. Cette dernière augmente de 100 euros leur pension (au maximum) à condition que les seniors aient validé au moins 120 trimestres.
Le but est de soutenir les plus petits revenus qui ne peuvent pas vivre décemment face à la crise économique. À ce sujet, ce n’est pas le seul levier existant pour les retraités.
Des aides supplémentaires pour les petites pensions
Outre la revalorisation des pensions, plusieurs dispositifs visent à renforcer le pouvoir d’achat. Nous voulons notamment parler de l’Aspa, l’Allocation de solidarité aux personnes âgées. Cette aide souffre d’un taux de non-recours qui, de prime abord, est très surprenant. Plus de 50 % des personnes éligibles ne la réclament pas.
Pourtant, elle peut compléter la pension à hauteur de 1 034 euros par mois pour une personne seule. C’est donc un soutien tout sauf négligeable. Elle existe à l’ombre, sans doute, d’autres aides. Une meilleure communication à son sujet s’impose.
Cependant, un élément peut expliquer ce taux de non-recours. L’Aspa est rattrapable à la succession. Autrement dit, l’État récupère la part de l’aide sur l’héritage. Un élément qui peut bloquer certains retraités, soucieux de ne pas léser les descendants.
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Ne pas oublier les retraités
C’est sans doute le maître-mot derrière la censure du gouvernement. Les députés de l’Assemblée nationale étaient ulcérés en découvrant le budget que prévoyait Michel Barnier. Un budget qu’il décide, avant la censure, de valider sans demander le vote des députés. D’où une procédure historique de censure.
Les retraités étaient les grands oubliés de ce budget. Ils étaient même les cibles. Michel Barnier, sur leur dos, comptait réaliser 4 milliards d’euros d’économies. Et ce, quand bien d’autres groupes politiques proposaient d’autres possibilités pour faire des économies si populaires.
Malheureusement pour eux, ces options, en ciblant les Français les plus riches, ne trouvèrent pas grâce aux yeux du gouvernement. Les retraités peuvent donc remercier cette censure qui conduit à une hausse de 2,2 % de leur pension. Une hausse non-négligeable, même si inférieure à celle de 2024 (+ 5,3 %).