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Dans l’univers de la cuisine française raffinée, il existe un mantra que les chefs et les gourmands vénèrent : le beurre ! En effet, le beurre est un élément emblématique dans de nombreuses préparations culinaires. Et il n’a jamais eu une telle importance qu’en cuisine française. Que ce soit dans les pâtisseries ou les plats salés, il est célèbre pour sa capacité à ajouter de la richesse, transformant ainsi chaque plat qu’il touche en une expérience exceptionnelle.
Mais tous les beurres ne naissent pas égaux ! Comment faire le bon choix devant tant de références en supermarché ? Lors d’une récente analyse, les experts de 60 Millions de Consommateurs ont souligné des variations notables entre les beurres de supermarché et mettent en garde contre trois produits spécifiques à éviter.
Le beurre sans le viseur de 60 Millions de consommateurs
Les chiffres du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL), que 60 Millions de consommateurs a relayés, indiquent que les Français ont consommé en moyenne 2,75 kg de beurre en 2023.
Comme le souligne 60 Millions de Consommateurs, la désignation “beurre” fait l’objet d’un encadrement par un règlement européen de 1994 concernant les matières grasses tartinables.
Ce texte officiel stipule que le beurre doit contenir « une teneur en matières grasses laitières égale ou supérieure à 80 % et inférieure à 90 %. Et des teneurs maximales en eau de 16 % et en matières sèches non grasses de 2 % ». Ainsi, tous les produits ne peuvent pas revendiquer le titre de beurre !
Traditionnellement, le beurre se fabrique dans une baratte en bois. Mais les méthodes industrielles ont évolué vers l’utilisation de butyrateurs ou de canons à beurre. En fait, 60 Millions de Consommateurs indique que 90 % des beurres disponibles sur le marché proviennent de ce type de production.
Quant aux 10 % restants, qui prétendent suivre la méthode traditionnelle, ils ne sont pas exempts de modernisation. Les tonneaux en bois que nous voyons sur certains emballages sont en réalité des tonneaux en acier mécanisés.
Cependant, 60 Millions de Consommateurs note que cette catégorie de beurres respecte les étapes de fabrication. Et notamment la phase de maturation de la crème qui dure entre 10 et 20 heures.
Qu’en est-il donc des beurres AOP ? « L’AOP garantit que toutes les étapes de production, de transformation et de préparation ont lieu dans l’aire géographique délimitée de l’appellation. Et selon un savoir-faire reconnu. Cela certifie, en particulier, que le lait est d’origine très locale ou que la crème a maturé pendant plusieurs heures. En revanche, l’AOP n’exclut pas l’utilisation d’un butyrateur », explique 60 Millions de Consommateurs.
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Voici les références à éviter, selon cette analyse du magazine
Parmi les références sur le marché, 60 Millions de Consommateurs a particulièrement épinglé trois beurres suite à l’enquête. Il s’agit des produits suivants :
- Le « beurre doux » ou « beurre demi-sel » Eco + de E. Leclerc et sa mention “à teneur réduite en matières grasses, 60 %” qui passe quasiment inaperçue.
- Les beurres légers 40% « Les Croisés » d’E. Leclerc, bien trop riches en additifs : amidon modifié de manioc, émulsifiant E. 471 (mono et diglycérides d’acides gras), épaississant E. 466 (gomme de cellulose), conservateur E. 202 (sorbate de potassium)…
- Le beurre doux léger 41 % d’Elle & Vire. Malgré une nette amélioration de sa recette au cours des dernières années, la présence de fécule (amidon) ne respecte pas la mention « Sans additif » qui figure sur son emballage.
Source : 60 Millions de consommateurs
