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La désorganisation ne peut se résumer à un petit défaut qui pousse une personne à ne pas ranger sa chambre ou à manquer de rigueur (psychologies.com). Selon la psychologie, elle peut révéler des aspects plus profonds de la personnalité, des habitudes de pensée et même des émotions récurrentes.
Loin d’être un simple défaut, le désordre peut parfois être le reflet d’une façon différente d’aborder la vie, le travail et les relations. Voyons ensemble ce que des professionnels pensent à ce sujet, et comment ils traitent ce trouble.
Désorganisation et psychologie : profils et significations
La psychologue Olga Albaladejo explique que le désordre est souvent une forme de résistance au « système structuré » qui régit l’organisation de l’espace, du temps ou des objets (eltiempo.com).
Si la société tend à valoriser l’ordre, certains individus choisissent consciemment de ne pas s’y conformer, sans que cela n’impacte nécessairement leur efficacité dans d’autres domaines (femina.fr). En psychologie, il n’existe pas un seul profil de personne désorganisée, mais plusieurs tendances se dégagent.
D’abord, les personnes qui ont un mode de vie très dynamique. Elles décident de privilégier d’autres aspects de leur vie et mettent donc l’organisation de côté. Ensuite, les personnes créatives. Pour elles, ce désordre fait partie intégrante de leur création. Il ne les dérange pas, il stimule au contraire leur innovation.
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Viennent ensuite les procrastinateurs. Ces derniers repoussent les tâches d’organisation, souvent par manque de motivation ou par peur de l’ennui. Enfin, ne les oublions pas, les personnes neurodivergentes (TDAH, autisme, etc.). Elles entretiennent un rapport particulier à l’ordre et à la structure.
La désorganisation n’est pas toujours synonyme de négligence ou d’incompétence, mais peut refléter une flexibilité, une créativité ou une capacité d’adaptation supérieure à la moyenne.
Le désordre : un frein ou un atout selon la psychologie ?
La psychologie moderne nuance la vision négative du désordre. Pour certains, un environnement désorganisé peut être source d’inspiration, d’idées nouvelles et d’ouverture d’esprit.
En revanche, lorsque le désordre devient envahissant, il peut générer du stress, de la fatigue mentale ou nuire à la productivité (The Journal of Personality and Social Psychology). Tout dépend de la façon dont la personne vit et gère son environnement.
Il est important de distinguer le désordre « fonctionnel » (qui ne gêne pas le quotidien) du désordre « pathologique » (qui impacte la qualité de vie ou cache une souffrance psychologique).
Si la désorganisation devient source de conflits, de procrastination chronique ou de perte de contrôle, il peut être utile de consulter un professionnel en psychologie pour explorer les causes profondes et trouver des solutions.
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Conseils pratiques pour mieux vivre avec la désorganisation
Même si le désordre n’est pas toujours négatif, il est possible de l’apprivoiser pour améliorer son bien-être. Des professionnels en psychologie donnent des conseils pour améliorer son mode de vie.
Pour commencer, ils vous invitent à ne pas voir trop grand. Ne cherchez pas à tout ranger, à tout organiser. Choisissez d’abord une zone, une étape, et évoluez progressivement (femina.fr). Si vous avez la mauvaise habitude d’acheter et de stocker, optez pour la règle « un objet entre, un objet sort ». Ainsi, pour chaque nouvel achat, retirez un objet inutile afin d’éviter l’accumulation.
Pour limiter la dispersion, cloisonnez votre espace. Par exemple, choisissez un endroit pour les objets indispensables au quotidien, comme les clés de voiture ou le portefeuille.
Retenez bien que, comme souvent, la psychologie nuance et refuse la catégorisation pure et simple. La désorganisation n’est pas un simple défaut, pas plus qu’elle ne joue un rôle forcément néfaste sur votre vie. Il est cependant urgent d’agir si tel est le cas.
