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En France, le papier toilette règne en maître. Alors que certains pays optent pour des douchettes ou des toilettes japonaises, les Français achètent régulièrement leurs précieux rouleaux pour leur hygiène intime.
Mais une question fait naître un débat : faut-il que le papier soit déroulé « par-dessus » ou « par-dessous » ? Ce sujet, qui peut paraître anodin, ne met personne d’accord. Chaque utilisateur a ses habitudes. Pourtant, nous avons la réponse sous les yeux depuis de longues années.
Papier toilette : petit retour en arrière
Si aujourd’hui le papier toilette nous semble indispensable, il n’est en réalité qu’une innovation relativement récente. Avant lui, les hommes et les femmes utilisaient différents matériaux pour l’hygiène intime : des feuilles, des tissus, de la mousse, ou des bâtons avec une éponge, comme à l’époque de la Rome antique.
Ce n’est qu’en 1857 que Joseph Gayetty commercialise le premier papier toilette, sous forme de feuilles imprégnées d’aloès. Mais il faut attendre 1890 pour voir apparaître le rouleau perforé, breveté par Seth Wheeler de la société Albany Perforated Wrapping Paper Company (letribunaldunet.fr).
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Ce format, pratique et économique, s’impose rapidement dans les foyers. Au fil du XXe siècle, le papier toilette se perfectionne et propose de nouvelles épaisseurs, textures, et même différentes couleurs et parfums.
« Par-dessus » ou « par-dessous » ?
Le débat sur la bonne façon d’installer le rouleau de papier toilette traverse les générations. Les partisans du « par-dessus » avancent que cette position permet de repérer plus facilement l’extrémité du papier, d’éviter de toucher le mur (ce qui serait plus hygiénique) et d’obtenir un rendu plus esthétique.
Ceux qui préfèrent le « par-dessous » évoquent la discrétion et la difficulté pour les enfants ou les animaux à dérouler le rouleau.
La réponse historique à ce débat existe pourtant depuis plus de 130 ans. En 1891, Seth Wheeler dépose un brevet qui illustre clairement qu’il faut dérouler le papier toilette vers l’avant, c’est-à-dire « par-dessus » (bertiliste.com).
Ce choix n’était pas une question de goût, mais de fonctionnalité. Il facilite l’utilisation, évite le gaspillage et permet un déchirement optimal des feuilles. D’un point de vue médical, le professeur Christian Moro (Université Bond, Australie) confirme que dérouler le papier « par-dessus » limite le contact avec le mur et réduit ainsi le risque de propagation des bactéries (abc.net.au).
Au-delà du rouleau : hygiène et alternatives au papier toilette
Si la position du rouleau divise, certains experts remettent en question l’efficacité même du papier toilette. Il ne s’agit pas de nier son impact, mais de souligner qu’il ne garantit pas toujours une propreté parfaite. Pire, il peut provoquer des irritations en cas d’utilisation excessive. De plus, le papier toilette reflète avant tout une habitude culturelle.
Dans de nombreux pays, notamment en Asie, l’usage de l’eau (via des douchettes ou des bidets) est la norme. Elle permet une hygiène plus complète et moins agressive. Selon plusieurs professionnels de santé, l’eau reste la méthode la plus propre et la moins invasive (deuxversants.com).
En attendant de revoir vos habitudes d’hygiène, vous avez enfin la réponse à cette question qui traverse les âges. Lors d’un prochain débat sur le papier toilette, vous saurez quoi répondre à vos proches.
