Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Les pommes représentent des fruits qui font clairement partie des préférés chez les petits et les grands. En revanche, elles peuvent se montrer très dangereuses en combinaison avec certains traitements médicamenteux.
Les pommes incompatibles avec ces traitements
Cela peut paraître surprenant, mais il ne faut surtout pas consommer des pommes si vous suivez certains traitements. C’est notamment le cas si vous devez prendre des médicaments cardiovasculaires, des antibiotiques et des antidépresseurs.
Dans ces cas bien précis, la consommation des pommes doit attirer toute votre vigilance. En effet, c’est un fruit qui contient plusieurs composés naturels comme les flavonoïdes et la pectine, une fibre soluble.
Ces éléments se montrent très bénéfiques pour la santé digestive et cardiovasculaire. En revanche, ils peuvent devenir très gênants avec certains médicaments. La pectine, par exemple, forme une sorte de barrière dans l’intestin.
À lire L’astuce magique pour redonner un coup de boost à vos pommes flétries en 1 minute
Elle ralentit ou empêche l’absorption correcte des substances actives. Si vous prenez des pommes en même temps que des antibiotiques de la famille des quinolones, leur diminution peut aller jusqu’à 30 %.
C’est une baisse qui peut alors retarder la guérison, augmenter les risques de rechute, et dans le pire des cas, favoriser l’apparition de bactéries résistantes aux traitements. Il faut aussi faire attention aux médicaments pour traiter les troubles cardiaques et l’hypertension.
En effet, les bêtabloquants et les inhibiteurs calciques, se montrent indispensables pour réguler la pression artérielle et protéger le cœur. En revanche, ils dépendent toujours d’un système de transport intestinal appelé OATP pour passer dans le sang.
Des précautions à prendre
Les pommes peuvent alors perturber ce mécanisme. Et pour cause, elles risquent d’empêcher ces médicaments d’atteindre les niveaux nécessaires à leur bon fonctionnement. Cela compromet tout simplement les effets thérapeutiques escomptés.
Au sujet des antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), la pomme agit de manière plus indirecte. Elle modifie le pH gastrique et influence les processus digestifs via ses fibres.
À lire Votre chien pourrait vous sauver la vie : les maladies qu’il peut détecter avant tout médecin
Cela peut alors modifier le temps de libération du médicament dans l’organisme. Ce phénomène entraîne des fluctuations dans l’efficacité. Elle peut alors provoquer des effets secondaires imprévus. Attention aussi à l’impact des pommes sur les traitements pour la thyroïde.
En effet, c’est un médicament qui demande souvent une prise à jeun, sans aliments ralentissant son absorption. La pectine présente dans la pomme peut diminuer sa biodisponibilité. Cela risque alors de déséquilibrer le traitement hormonal.
Enfin, les personnes sous supplémentation en fer doivent se montrer vigilantes. L’acide phytique et certains polyphénols présents dans la pomme peuvent aussi réduire l’absorption du fer non héminique. Elle se montre pourtant indispensable pour prévenir ou traiter l’anémie.
Si vous ne souhaitez pas mettre un terme à votre consommation de pommes, il faut laisser un intervalle d’au moins deux heures. De plus, il faut opter pour les produits dérivés comme le jus et la compote.