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Se prendre souvent en photo peut parfois ne pas être un geste anodin. D’après la psychologie, ce comportement peut avoir plusieurs interprétations. Pour y parvenir, il faut considérer ensemble divers facteurs. Cela peut être la fréquence à laquelle vous prenez les selfies et le contexte dans lesquels ils sont pris. Ce genre d’image peut refléter divers aspects de la personnalité. Ils peuvent être associés à l’identité, à l’auto-perception et au narcissisme.
La psychologie dévoile le lien entre le narcissisme et l’excès de selfies
L’université du Texas avait mené une recherche dans le champ de la psychologie sociale. Le résultat est assez étonnant et donne à réfléchir pour ceux qui prennent ce type de photo. En effet, selon cette étude, les personnes qui se prennent fréquemment en selfie pourraient avoir des traits narcissiques.
Intitulée The Lonely Selfie King, cette recherche met en lumière sur ce type de comportement. Elle évoque que cette manière de se prendre une photo peut devenir une façon de se mettre en scène. Cette étude nous vient des chercheuses Apryl Williams et Beatriz Márquez. Elles éclairent ce phénomène du point de vue de la psychologie.
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D’après cette recherche en psychologie, les selfies massifs peuvent signifier le besoin de contrôle de l’image de soi. De plus, se photographier aussi fréquemment est aussi une méthode pour définir son identité. L’image se transforme en un reflet dans lequel vous aspirez vous identifier. Cela peut également être la façon de se faire reconnaître par autrui. Cela démontre l’importance de l’approbation sociale.
En somme, la psychologie des selfies montre que ce comportement n’est pas seulement esthétique ou ludique. Il va satisfaire des besoins psychiques plus profonds. Cela peut être en matière de reconnaissance, d’affirmation et parfois de solitude.
La psychologie derrière les différents types de selfies
Au-delà de la quantité, la psychologie s’intéresse aussi au type de selfie publié sur les réseaux sociaux. Les chercheurs ont analysé plusieurs styles de photos ainsi que les motivations inconscientes qu’ils pourraient avoir.
Il y a d’abord les personnes qui publient des selfies sans maquillage. Dans une approche de la psychologie de l’image, elles témoigneraient d’un certain degré de confiance en elles. À l’inverse, il y a celles qui se cachent partiellement dans les photos. Celles-ci pourraient exprimer une gêne ou une insatisfaction vis-à-vis de leur apparence.
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La psychologie interprète certains types d’images plus intimes. Par exemple, il y a les « dick pics ». Ce sont des moyens de revendiquer du pouvoir. Cette action traduirait une tentative d’imposer une domination symbolique sur la personne qui reçoit l’image.
Quand la science observe l’impact social des selfies
D’un point de vue global, la psychologie moderne considère que les selfies influencent beaucoup d’élements. Cela peut être l’estime de soi individuelle, mais aussi les dynamiques relationnelles en ligne. Ils peuvent aussi devenir une manière de se construire une identité valorisante dans le regard des autres.
La psychologie rappelle aussi que cette pratique doit être comprise avec nuance. Même si elle est toujours présente, les selfies peuvent révéler aussi bien de la confiance que des insécurités profondes.
