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Le café est sans nul doute l’une des boissons les plus appréciées et consommées au monde. Pour beaucoup, c’est un rituel quotidien qui marque le début de la journée ou offre une pause pendant les heures de travail. La caféine, principal ingrédient actif du café, a un effet stimulant sur le système nerveux central. Elle améliore la vigilance, la concentration et l’humeur.
Au-delà du plaisir que son parfum et son goût peuvent offrir, l’intérêt se porte désormais sur ses effets sur la santé, notamment en ce qui concerne la longévité. Quelle quantité de tasses devrions-nous consommer chaque jour pour profiter de ses bienfaits sans mettre notre organisme en danger ? Le chercheur Dan Buettner a exploré la question. Ce dernier est célèbre pour ses études sur les zones bleues. Il s’agit de ces régions du monde où les habitants vivent plus longtemps et en meilleure santé.
Le café : à consommer avec modération !
Dans une vidéo que Dan Buettner a partagée sur son compte Instagram officiel, il met en avant le rôle positif du café pour une vie longue et saine. Mais, à condition de le boire avec modération et au bon moment de la journée.
Le chercheur iinsiste sur le fait que l’heure à laquelle nous buvons un café est aussi importante que la quantité. « Démarrez votre journée avec un café. Évitez de le boire le soir », conseille-t-il.
L’avis du chercheur s’appuie sur des recherches menées sur les habitudes de vie des centenaires. Et notamment dans des régions comme la Sardaigne, Okinawa et Nicoya, où le café est une partie intégrante de la routine matinale.
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Dans ces zones où l’espérance de vie est élevée, le café n’est pas un ennemi, mais plutôt un allié. Mais à condition de le consommer avec modération, selon Buettner.
Longévité : combien de tasses faut-il en boire pour vivre plus longtemps ?
Les travaux de Dan Buettner s’accordent avec les recherches scientifiques qui indiquent qu’une consommation modérée de café pourrait être associée à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et de certains cancers.
Une étude que l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a menée a montré qu’il est, en général, sans danger pour la majorité des adultes en bonne santé de consommer jusqu’à 400 milligrammes de caféine par jour. Ce qui correspond à environ trois ou quatre tasses de café. En prime, cette quantité peut contribuer à améliorer l’humeur, la concentration et les performances cognitives.
Cependant, le chercheur indique que le moment de la consommation est très important. Boire du café l’après-midi ou le soir peut perturber notre rythme circadien, nuire à la qualité du sommeil et, à long terme, affecter la santé.
Selon lui, « boire du café le matin stimule l’organisme. Mais en fin d’après-midi, cela peut empêcher un sommeil réparateur ».
Les habitants des zones bleues ont intégré le café à leur quotidien. Contrairement à beaucoup de cultures occidentales, ils le consomment régulièrement. Mais ils le prennent à des moments précis.
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Par exemple, en Sardaigne, ils boivent une tasse après le petit-déjeuner ou en milieu de matinée. À Okinawa, le café fait aussi partie des routines matinales. C’est une habitude détendue et consciente.
Ce mode de consommation aide à mieux se concentrer durant la journée. Il peut aussi prévenir l’insomnie. D’ailleurs, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une personne sur trois dans le monde souffre de troubles du sommeil.
Les signes à surveiller en cas de consommation excessive de café
Même si cette boisson offre de nombreux avantages, il est important de rester vigilant face aux premiers symptômes d’une consommation trop importante. La nervosité, l’irritabilité, les palpitations, les troubles digestifs ou les difficultés à dormir peuvent être des indicateurs que vous dépassez votre limite personnelle.
Il faut aussi prendre en compte la sensibilité propre à chacun à la caféine. Ce qui dépend de facteurs génétiques, du métabolisme et de l’état général de santé.
Les experts de l’American Heart Association recommandent à chacun d’adapter sa consommation de café à sa situation individuelle. Et ce, en respectant la limite de deux ou trois tasses par jour.
