Ce médicament courant pourrait augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer

  Une étude alerte sur les effets à long terme des anticholinergiques sur le cerveau et le risque de développer la maladie d'Alzheimer.

Une récente recherche scientifique sème le doute sur l’usage prolongé de certains médicaments largement prescrits, en raison d’un possible lien avec un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer.

Les médecins les prescrivent souvent pour traiter des troubles fréquents comme l’incontinence, les allergies, la dépression ou l’insomnie accrue.

Ces traitements appartiennent à la classe des anticholinergiques. Leur usage répété, sur le long terme, pourrait augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer.De plus, les chercheurs appellent à la vigilance face à la fréquence de ces prescriptions.


L’étude repose sur une analyse détaillée de dossiers médicaux suivis sur plusieurs années. Les chercheurs ont remarqué un lien entre ces médicaments et un déclin cognitif plus rapide.

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En bloquant l’acétylcholine — un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire et les fonctions intellectuelles — ces substances peuvent perturber le fonctionnement normal du cerveau.

Les résultats révèlent des signes proches d’un vieillissement prématuré. Ils s’accompagnent d’une réduction du volume cérébral et de pertes de mémoire.

Une prise de conscience médicale grandissante

Ces observations suscitent de vives réactions dans le milieu médical. De nombreux médecins appellent à limiter l’usage prolongé de ces traitements, en particulier chez les personnes âgées.

Dans certains cas, des solutions alternatives permettent de réduire la dépendance à ces médicaments. Des ajustements dans les habitudes de vie ou des approches non pharmacologiques peuvent parfois suffire.

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Les scientifiques ne désignent pas directement les anticholinergiques comme responsables de la maladie. Leur étude met plutôt en évidence une corrélation inquiétante : ces médicaments semblent accentuer les troubles chez les individus déjà fragilisés sur le plan neurologique.

Ce constat incite à la vigilance, surtout lorsqu’il s’agit de traitements suivis sur plusieurs mois ou années.

L’objectif n’est pas de créer la panique, mais d’inviter à la prudence. Les patients concernés peuvent en parler avec leur médecin afin d’évaluer la pertinence du traitement en cours. Dans bien des cas, des alternatives moins agressives sont envisageables sans perte d’efficacité.


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