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Malgré cela, année après année, la religieuse donnait naissance à un enfant. Les sœurs, d’abord inquiètes, finirent par éviter le sujet. Par crainte. Ou par loyauté. À chaque accouchement, la mère supérieure prenait l’enfant en charge. Quelques heures plus tard, un véhicule venait le chercher, sans explication.
La religieuse, elle, restait toujours la même : calme, dévouée, silencieuse. Elle n’avait jamais quitté le couvent. Elle priait sans relâche. Son comportement ne trahissait aucune faute. Jusqu’au jour où le dernier bébé bouleversa l’équilibre fragile.
Une religieuse, huit grossesses et un silence brisé
Lors du huitième accouchement, quelque chose changea. Cette fois, la religieuse voulut garder l’enfant près d’elle. Elle le regardait avec intensité, comme si elle avait attendu ce moment depuis toujours. Les autres sœurs observaient, inquiètes. Puis, en lavant le nourrisson, sœur Cécilia remarqua un symbole sur son bras. Une forme parfaitement dessinée, semblable à une inscription ancienne. Rien de naturel.
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Alertée, la mère supérieure arriva aussitôt. Elle reconnut la marque. Ses mains tremblaient. À voix basse, elle demanda à la religieuse de parler. Alina, longtemps restée silencieuse, décida de raconter ce qu’elle vivait depuis huit ans.
Selon ses mots, tout avait commencé la première nuit dans sa cellule. Une lumière l’avait enveloppée. Un souffle chaud, presque vivant, l’avait traversée. Puis le sommeil. Au réveil, rien. Mais quelques semaines plus tard, elle découvrit sa grossesse.
Elle avait tenté de le dire. Personne ne l’avait crue. On l’avait réduite au silence. Elle avait alors accepté sa situation, année après année, persuadée qu’un jour, le dernier enfant révélerait la vérité.
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Une naissance différente, un symbole impossible à ignorer
La marque sur le bébé ne relevait pas du hasard. Dans des manuscrits anciens, oubliés dans la bibliothèque du couvent, ce symbole désignait un « porteur d’éveil », un être né pour réveiller la mémoire du monde. Aucun prêtre. Aucun théologien. Aucune religieuse n’avait voulu croire à cette prophétie. Et pourtant, l’enfant portait la preuve.
À lireUn terrible incendie s’est déclaré il y a quelques heures : les évacuations sont en cours et des zones sont en ruinesLe lendemain, des tensions éclatèrent. Certaines sœurs quittèrent le couvent. D’autres restèrent figées dans le doute. Quant à la religieuse, elle quitta Sainte-Marguerite à l’aube, tenant l’enfant contre elle. Elle ne laissa ni mot, ni trace.
Depuis, les lieux ont changé. Plus de naissance. Plus de lumière étrange. Mais les murs gardent ce silence épais, ce silence chargé de mystère.
Chaque année, le 17 avril, les cloches du couvent sonnent une fois de plus que d’habitude. Personne ne sait pourquoi. Mais tous se souviennent de cette religieuse, différente des autres, dont les enfants n’étaient peut-être pas d’ici.