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La pâtisserie française est presque une religion voire un art. Les Français adorent les desserts et autres viennoiseries et sont de véritables maîtres dans leur préparation. La qualité de leurs créations est d’ailleurs universellement reconnue. Le croissant, emblème du petit-déjeuner français est d’ailleurs l’objet de la dernière enquête de 60 Millions de consommateurs.
La première viennoiserie que les Français ont consommée !
Le croissant, cette délicieuse gourmandise, est l’image de la France à travers le monde. Pourtant, saviez-vous que les origines du croissant ne sont pas françaises ?
En fait, elle aurait été créée à Vienne (Autriche) en 1683. A cette époque, les Turcs assiégeaient la ville. Une nuit, alors que tout le monde dormait, l’Empire ottoman décida d’entrer dans la ville et de l’attaquer. Mais ils ne prenaient pas en considération les boulangers qui, comme on le sait, devaient toujours se lever à l’aube pour préparer le pain. L’un d’eux, intrigué par les bruits qu’on entendait ici et là, a donné l’alerte.
L’assaut fut ainsi déjoué et les Turcs furent vaincus. Léopold Ier, archiduc d’Autriche, accorda alors une série de privilèges aux vaillants boulangers qui sauvèrent la ville. Ces derniers, pour le remercier et immortaliser l’événement, créèrent un Hörnchen, « petite corne » en allemand... Une miche de pain en forme de croissant de lune qui figure sur les bannières de l’Empire ottoman. Ainsi le croissant a vu le jour ! Depuis, on dit à Vienne que « manger un croissant, c’est manger un Turc ».
Mais comment est-il arrivé en France ? Merci à Marie-Antoinette qui, en 1770, arriva de Vienne. Elle présenta alors le croissant à la cour de France. Apparemment sans grand succès.
Mais le croissant finira par prévaloir ! En effet, l’épouse de Napoléon III, Eugénie de Montijo, relança alors la mode à la cour du Second Empire.
Mais aujourd’hui, le croissant n’est plus le même produit, puisqu’il est désormais préparé avec de la pâte feuilletée. Les pâtissiers Français l’ont donc repris. En effet, en France, le croissant avait, à l’époque, la forme d’un pain au lait et était principalement fabriqué par les boulangers. Ainsi, ce sont donc les pâtissiers qui lui ont donné sa forme particulière justement pour se distinguer des boulangers.
Le classement de 60 Millions de consommateurs
Le croissant est donc aujourd’hui le symbole par excellence du petit-déjeuner français. Pourtant, tous ne se valent pas. En effet, entre ceux que préparent votre artisan boulanger et les produits industriels il y a parfois un pont. Ce sont ces derniers que 60 millions de consommateurs a analysés.
Les enquêteurs de 60 millions de consommateurs ont testé 13 références de boulangeries de chaînes (La mie câline. Brioche dorée…) ou de supermarchés (Auchan. Casino. Carrefour…).
Premier constat, du fait de sa composition, le magazine a classé le croissant de « bombe calorique ». Pas de fibre, du sucre en quantité importante, et surtout du gras, en moyenne, 12,5 g de matières grasses, en majorité des acides gras saturés, pour 55 g de produit.
Second constat, plus inquiétant : sur toutes les références analysées, des résidus de pesticides. L’analyse a mis aussi en évidence la présence de pyrimimophos-méthyl et de cyperméthrine… Des insecticides !
60 millions de consommateurs a précisé à ce sujet : « Il s’agit de molécules autorisées et retrouvées en faible quantité. Mais elles se cumulent avec les résidus de pesticides souvent présents dans de nombreux autres aliments ».
L’enquête a révélé que les croissants de Monoprix se classent en tête avec une note de 13 sur 20. A la deuxième place, on retrouve les produits de La Brioche Dorée et de La Mie Câline qui ont reçu une note de 12 sur 20.
En bas du classement on retrouve, les produits de Banette et Casino qui obtiennent la note de 9/20.