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Le lien entre notre alimentation et la santé mentale est un domaine de recherche en constante expansion. Et de nombreuses études ont montré à quel point trop consommer certains aliments de supermarché peut être nocif. En ce sens, 60 Millions de consommateurs a d’ailleurs partagé l’étude de Tasnime Akbaraly. Il s’agit d’une chercheuse au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Paris (Inserm).
Alimentation et dépression
Ne dit-on pas que « nous sommes ce que nous mangeons » ? Il s’agit d’un dicton populaire relatif au dicton historique, qui remonte aux anciens Romains, qui dit « mens sana in corpore sano » , un esprit sain dans un corps sain.
À la base des deux se trouve notre relation avec l’alimentation, et l’influence qu’elle peut avoir sur la qualité de notre vie. Et ce, tant d’un point de vue physique que mental.
Les influences de l’alimentation sur notre humeur sont un aspect qui dépend de la relation directe entre le cerveau et le système digestif. Pour souligner l’influence de ce que nous mangeons sur notre état émotionnel, on dit même que l’intestin est une sorte de deuxième cerveau, qui envoie des stimuli positifs ou négatifs à tout l’organisme selon la manière dont nous le stimulons.
Nombreuses sont donc les études qui prouvent l’existence de liens biochimiques entre notre alimentation et la santé de notre cerveau. En effet, des données scientifiques démontrent qu’un régime de qualité permet de prévenir l’une des maladies mentales les plus répandues… La dépression.
D’ailleurs, selon une étude que 60 Millions de consommateurs a partagée, l’alimentation riche en aliments ultra transformés que nous trouvons au supermarché semble être associée à un risque important de dépression.
Maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, obésité… La liste des maladies relatives à une mauvaise alimentation ne cesse de s’allonger. Liste à laquelle il faut désormais inclure la dépression.
350 millions de personnes dans le monde
La dépression affecte 350 millions de personnes dans le monde. Soit 7 % des femmes et 4 % des hommes. « La dépression est la maladie cérébrale la plus coûteuse d’Europe », précise Tasnime Akbaraly, qui travaille sur les démences.
La chercheuse travaille, en effet, sur le lien entre la qualité de l’alimentation et la santé mentale. « Nous n’avons pas de traitement parfait pour soigner la dépression » déplore t-elle.
Et d’ajouter que « Les thérapies médicamenteuses et non médicamenteuses ne sont efficaces que dans 1 cas sur 3. Et le risque de rechute après un épisode dépressif majeur est de 50 % ».
60 Millions de consommateurs a donc partagé l’étude que Tasnime Akbaraly a dirigée. Le lien entre l’apparition de certains symptômes dépressifs et la consommation de certains aliments de supermarché est évidente.
À la lumière de cette étude, les experts de 60 Millions de consommateurs ont, en parallèle, évalué les valeurs nutritionnelles de ces produits de supermarché grâce au Nutri-Score.
Les produits, en vente en supermarché, qui nuisent à notre santé mentale
L’étude de 60 Millions de consommateurs n’a épinglé que des aliments ultra transformés prêts à être consommés.
Plats préparé, barres chocolatées, galettes, nuggets de légumes, boissons lactées. Des produits qui favorisent fortement la dépression.
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L’étude estime à 30% les risques supplémentaires de manifester des signes dépressifs en les consommant.
Selon l’étude de 60 Millions de consommateurs, ce sont des produits riches en sel, en sucres et qui affichent des Nutri-Scores médiocres.
Cette alimentation est donc accusée d’être de la malbouffe. Ces produits contiennent des additifs, des émulsifiants, des antioxydants et des exhausteurs. Ce sont autant de composés qui nous exposent à la dépression. Mais aussi à l’obésité, au diabète et à différents cancers.
Selon l’étude de l’association, ils provoquent le stress oxydatif. Mais ils causent aussi des inflammations. Par ailleurs, ils modifient le microbiote intestinal et l’information génétique. Et c’est de cette manière qu’ils agissent sur votre santé mentale.
L’une des principales responsabilités de ces aliments est relative au fait qu’ils sont pauvres d’un point de vue nutritionnel et très riches d’un point de vue énergétique. En fait, cette alimentation contient, en général, de grandes quantités de sucres et de graisses. Alors qu’elle manque de substances fondamentales telles que les fibres ou les vitamines.
À la faible valeur nutritionnelle, il faut cependant ajouter le fait que ce type d’alimentation contient des additifs, des sucres artificiels et des substances à fort pouvoir inflammatoire. De plus, les procédés de fabrication auxquels ils sont soumis peuvent générer des substances nocives. Et notamment les nitrosamines ou l’acrylamide , potentiellement cancérigènes.
Source : 60 Millions de consommateurs
