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Les yaourts sont des aliments probiotiques, sources de calcium, de protéines et de bonnes bactéries. Ces bactéries, appelées probiotiques, contribuent au fonctionnement intestinal. Et elles nous aident à maintenir notre microbiote en bonne santé. Avec autant d’options disponibles, choisir un yaourt bon et sain finit par devenir un défi pour de nombreuses personnes. L’UFC-Que Choisir nous aide, encore une fois, à faire le bon choix.
Attention à ce produit que l’UFC-Que Choisir a récemment épinglé !
Idéalement, le yaourt ne devrait contenir que du lait et de la levure laitière. Le yaourt a naturellement un goût aigre. En effet, inutile de s’attendre à un goût sucré (qui viendrait du sucre ou de l’édulcorant). Évitez les produits avec de très longues listes d’ingrédients. Certains sont riches en sucres, colorants et conservateurs. Plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est.
Mais attention ! L’UFC-Que Choisir a mis en lumière des pratiques douteuses concernant la vente de certains yaourts étiquetés comme « kéfir ».
Cette boisson, vendue comme un superaliment, est souvent beaucoup plus chère que les yaourts traditionnels. Selon une enquête de l’UFC-Que Choisir, le prix peut, en effet, couter jusqu’à trois fois plus cher, sans justification apparente qui se baserait sur la composition ou les bienfaits.
Le kéfir est un lait fermenté riche en bactéries et levures probiotiques qui favorisent la santé intestinale. Il facilite la digestion et augmentent l’immunité, aidant ainsi à maintenir la santé générale de l’organisme.
De plus, le kéfir est riche en protéines, en calcium, en vitamine D et en vitamine K2. Ce sont des nutriments essentiels au maintien des os en bonne santé, empêchant ainsi le développement de l’ostéoporose.
Mais tous kéfir ne sont pas les mêmes. En effet, selon la récente enquête de l’UFC-Que Choisir beaucoup de boissons en vente sous cette appellation ne contiennent pas les fameux « grains de kéfir » nécessaires à leur production traditionnelle.
« De nombreuses marques utilisent uniquement des bactéries lactiques. Comme pour tout autre lait fermenté », révèle l’UFC-Que Choisir. Plusieurs fabricants admettent alors ne pas employer les ferments requis pour un authentique kéfir.
De nombreux produits en vente sous cette appellation ne contiennent donc plutôt que des bactéries lactiques. Donc, similaires à celles de yaourts ordinaires.
Une exploitation marketing, plus qu’une véritable innovation
Bien que très courantes, ces pratiques sèment le doute quant à leur légalité. Selon le Codex Alimentarius, un kéfir authentique doit contenir au moins 10. 000 levures par gramme, un critère que ces produits ne respectent pas.
Par conséquent, les boissons en vente sous l’appellation kéfir se rapprochent davantage du lait ribot ou du leben. Et ces produits sont bien moins chers.
Pourtant, les prix affichés sont jusqu’à trois fois plus chers, atteignant parfois jusqu’à 7 euros le litre. « Cela semble être une exploitation marketing, plus qu’une véritable innovation alimentaire », déplore alors l’UFC-Que Choisir.
Pourquoi les fabricants se refusent ils à suivre la recette authentique ? « Travailler avec des souches bien précises permet d’obtenir un résultat plus stable. Plus facile à gérer sur le plan du risque microbiologique », se justifie l’entreprise bretonne Kerguillet que l‘UFC-Que choisir a interrogée.
De son côté Danone évoque l’intérêt d’éviter la production d’alcool. Les vrais kéfirs de lait, comme les kéfirs de fruits et kombuchas, contiennent en effet de petites quantités d’éthanol.
Enfin, les véritables grains de kéfir « produisent du gaz », qui leur confère un effet pétillant « que les consommateurs préfèrent éviter dans leurs produits laitiers », explique Beautiful Immunity.
Selon les fabricants, que l’UFC-Que choisir a relayés, « En France, aucun règlement n’encadre l’appellation kéfir ».
En revanche, le Code de la consommation stipule que le fabricant ne doit, de manière générale, pas induire en erreur le consommateur sur la composition et le mode de fabrication d’un produit.
Source : l’UFC-Que choisir