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Les Français ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts depuis plusieurs années déjà. En effet, ils ont du mal à gérer leur budget depuis que l’inflation les frappe de plein fouet. Il y a certains facteurs qui pèsent également lourdement sur les consommateurs. C’est notamment le cas des frais appliqués par les banques.
Cette pratique des banques qui impacte les consommateurs
Les frais bancaires représentent une dépense très importante pour les consommateurs. Nos confrères du Journal du Net ont d’ailleurs révélé que certaines banques n’hésitaient pas à multiplier les petites lignes qui peuvent coûter cher.
D’après les dernières données de la Banque de France, les Français dépensent en moyenne près de 229 euros par an pour ces frais. Certains consommateurs n’hésitent d’ailleurs pas à dénoncer un sentiment d’injustice face à certaines pratiques.
L’association CLCV a d’ailleurs lancé l’alerte sur une nouvelle hausse des frais bancaires en 2025. Pour cette année, il faudra faire face à une augmentation de 1,7 %. Une hausse qui s’ajoute à celle de 2024 qui était de l’ordre de 3 %.
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Plusieurs opérations de la vie quotidienne permettent d’ailleurs aux banques de gonfler leur tarif. C’est le cas de la carte bancaire, des retraits d’espèces ou encore des nombreuses assurances. Mais ce n’est pas tout.
Il y a une chose bien précise qui peut se montrer assez difficile à gérer pour les consommateurs. Il s’agit des agios. Ces frais des banques s’appliquent si le compte passe en négatif. Et ce, que le découvert soit autorisé ou non.
En temps normal, le montant est plafonné à 8 euros par opération et 80 euros par mois, selon la loi. C’est une règle bien précise qui a vu le jour pour permettre aux Français dans une situation financière délicate de ne pas faire face à des pénalisations de façon excessive.
Une pratique injuste mais légale ?
En revanche, la DGCCRF a révélé que près d’un quart des banques ne respectaient pas ce plafond. Plusieurs associations de consommateurs ont d’ailleurs dénoncé le détournement de la réglementation par certains grands établissements.
C’est le cas de la Banque Populaire, de la BNP Paribas, de la Société Générale, de la CCF et La Banque Postale. Ces banques optent pour une méthode qui repose sur un outil assez méconnu. Il s’agit du « minimum forfaitaire d’intérêts débiteurs« .
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C’est une méthode qui consiste à facturer un montant fixe pour un découvert, même très bas. C’est une pratique qui a d’ailleurs de véritables conséquences sur les petits découverts de quelques euros seulement.
L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs dévoilé l’exemple d’un client qui a vu son compte passer à -2 euros pendant une semaine. Au lieu de payer quelques centimes, il a dû payer la somme de 10 euros. À cause d’une faille juridique des banques, c’est un écart qui reste légal.
L’article R314-9, qui régule les frais liés au découvert, ne s’applique pas aux minimas forfaitaires. Certaines banques en profitent donc pour générer des revenus en plus. Le montant des frais changent d’ailleurs d’une banque à l’autre.
Il s’élève à 1,50 euro à La Banque Postale, 12,50 euros à la Banque Populaire, 8 euros chez BNP Paribas ou à la Société Générale.
Source : JDN
