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Selon l’adage, qui est d’ailleurs vrai, vous êtes ce que vous mangez. Figurez-vous que cela vaut aussi pour ce que vous buvez ! Et bien que vous pensiez souvent à la santé de votre cœur, le cerveau est parfois le grand oublié. Pourtant, des études très sérieuses alertent sur trois types de boissons très courantes qui pourraient augmenter les risques d’AVC.
Les boissons « light » ou « zéro »
Elles semblent être les alternatives parfaites pour se faire plaisir sans culpabiliser. Malheureusement, les boissons dites « light », « diététiques » ou « zéro sucre » cachent un risque insoupçonné pour votre cerveau. Le problème ne vient pas de l’absence de sucre, mais de ce qui le remplace : les édulcorants artificiels.
En effet, une étude sur ces composés, menée par le chercheur Matthew Pase de la faculté de médecine de l’Université de Boston et publiée dans la revue spécialisée Stroke, a notamment sonné l’alarme. Pour rappel, les experts ont suivi des milliers de personnes pendant plusieurs années. Leurs conclusions sont sans appel.
Ainsi, les adultes qui consommaient ne serait-ce qu’une de ces boissons « light » par jour avaient près de trois fois plus de risques de subir un AVC ischémique ou de développer une démence. Les scientifiques pensent que ces édulcorants pourraient perturber le métabolisme, en particulier la capacité à gérer le glucose.
Or, cela ouvre la voie au diabète de type 2 qui, pour rappel, est un facteur de risque majeur d’AVC.
Les jus de fruits industriels aussi
Attention à ne pas tomber dans le piège des jus industriels. Contrairement à un fruit pressé maison, ces boissons subissent des transformations qui détruisent une grande partie des fibres et des vitamines. Surtout, elles contiennent trop de sucres ajoutés ou de fructose concentré, ce qui en fait des « bombes à sucre » liquides.
Les mêmes chercheurs de l’Université de Boston ont également démontré que la consommation régulière de boissons sucrées, incluant ces jus, accélérerait le vieillissement cérébral. Concrètement, cela se traduit par une réduction du volume total du cerveau et des scores plus faibles aux tests de mémoire.
L’hippocampe, une zone cruciale pour l’apprentissage et la mémorisation, en serait la principale cible. En inondant votre corps de sucre, ces boissons favorisent l’inflammation et le stress oxydatif. Ces mécanismes, à long terme, fragilisent pourtant les vaisseaux sanguins du cerveau et augmentent le risque d’AVC.
L’alcool, même avec modération ?
L’idée qu’un verre de vin par jour est bon pour la santé est aujourd’hui remise en question par la science. Une vaste étude publiée en 2022 dans la revue Nature Communications analyse les données de plus de 36 000 adultes. Ainsi, même une consommation jugée « modérée » (un à deux verres par jour) est à éviter.
Les boissons alcoolisées réduiraient le volume de la matière grise et de la matière blanche du cerveau. Pour donner un ordre d’idée, les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont calculé que passer de un à deux verres d’alcool par jour produisait sur le cerveau des altérations équivalentes à un vieillissement de deux ans.
Cette atrophie cérébrale n’est évidemment pas sans conséquence. Elle peut affecter la concentration, la prise de décision et la mémoire. En parallèle, elle augmente la vulnérabilité de votre cerveau face aux risques d’AVC. La meilleure approche reste donc de limiter sa consommation pour protéger son capital cérébral.
