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Selon plusieurs études de Santé publique France, 20 % de la population adulte française présente un excès de cholestérol. 30 % des concernés sont dans la tranche d’âge 45-65 ans. Ces personnes le savent : elles doivent impérativement faire attention à leur alimentation.
En effet, la nourriture que nous consommons joue un grand rôle dans la hausse ou la baisse du taux de mauvais cholestérol (LDL). C’est lui qui est à l’origine de maladies cardiovasculaires qui peuvent être fatales. Outre l’alimentation, il faut surveiller les boissons. Bien évidemment, l’alcool ne doit pas se retrouver dans votre routine quotidienne. Mais est-ce possible, malgré tout, de s’autoriser un verre de whisky sans risque ?
Une question de dosage avant tout
Avec ou sans cholestérol, il faut boire du whisky avec prudence. Mais cette dernière est évidemment d’autant plus de mise lorsque votre taux est inquiétant. Cependant, vous pouvez entendre certaines personnes vous signaler qu’un verre d’alcool peut faire augmenter le taux de bon cholestérol.
Cette idée reçue est populaire depuis les années 1990. Pour autant, les scientifiques se mettent d’accord sur deux choses. D’une part, cela ne doit aucunement vous encourager à boire de l’alcool tous les deux jours. D’autre part, les effets bénéfiques sont modestes et ne compensent aucunement les risques de l’alcool.
Faut-il alors proscrire un verre de whisky ? Pas tout à fait. Le professeur Roncalli (Santé Magazine), cardiologue à Toulouse, rappelle qu’un verre de whisky de 30 à 50 ml, pris occasionnellement et jamais à jeun, est envisageable (à condition de respecter cette modération).
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Mais il ne faut jamais oublier que l’excès d’alcool est néfaste. En effet, il fait grimper les triglycérides, favorise la prise de poids, augmente la tension artérielle et nuit au fonctionnement du foie.
Par ailleurs, le whisky peut interagir avec certains médicaments prescrits pour le cholestérol. N’hésitez donc pas à en parler avec votre médecin.
Comment gérer son cholestérol tout en appréciant un verre ?
Les amateurs de whisky qui ont du cholestérol peuvent donc, de temps en temps, apprécier un verre de leur alcool favori. Mais le respect de certaines règles s’impose pour ne pas se mettre en danger.
D’abord, limitez-vous à un verre standard, et réservez-le à des occasions spéciales. Évitez absolument de consommer du whisky à jeun : accompagnez-le d’un repas équilibré pour limiter son impact sur votre organisme. N’oubliez pas que l’alcool ne constitue en aucun cas une solution pour réguler le cholestérol, et qu’un excès peut rapidement aggraver la situation.
Pour compenser les effets négatifs potentiels, adoptez une alimentation riche en fibres, en fruits, légumes, poissons gras et huiles végétales. L’activité physique régulière est également un allié précieux pour améliorer votre profil lipidique, en augmentant le bon cholestérol et en réduisant le mauvais.
Enfin, rappelez-vous de vous faire suivre par un médecin. Régulièrement, des bilans sanguins permettent de suivre la courbe et de voir si vos bonnes habitudes ont des conséquences positives.
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Faire baisser son taux de cholestérol : c’est possible
Si un bilan sanguin revient avec des résultats inquiétants concernant le cholestérol, ne paniquez pas. Il ne faut pas être fataliste. Les conseils que nous venons de vous donner permettent effectivement de réduire significativement votre taux.
Cela demande cependant des efforts et de la régularité. Évitez ainsi les graisses saturées (charcuteries, fromage), les acides gras trans (produits ultra-transformés) et arrêtez de fumer. En effet, le tabac abaisse le bon cholestérol et favorise l’oxydation du LDL.
En outre, il existe des médicaments pour vous soutenir. Si les mesures hygiéno-diététiques n’apportent pas suffisamment de résultats, votre médecin peut vous prescrire des statines ou d’autres médicaments hypolipémiants.
Parmi nos lecteurs, certains ignorent sans doute s’ils ont trop de cholestérol ou non. Sachez qu’un premier bilan, même sans symptôme, est important entre 20 et 30 ans. À partir de 40 ans, un suivi régulier tous les trois à cinq ans s’impose.
Source : Santé Magazine
