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Si vous appréciez l’huile d’olive, vous n’êtes pas sans savoir que les professionnels en encouragent sa consommation. Par exemple, l’Association Française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN) la recommande pour ses effets positifs sur le cholestérol.
Sur le papier, l’huile d’olive est donc bonne pour la santé. Mais en pratique, c’est différent. En effet, certains fabricants ajoutent des ingrédients néfastes, et plusieurs références contiennent des polluants et des contaminants dans leur composition. Pour nous aider à faire le bon choix, les experts de 60 Millions de consommateurs nous partagent leurs dernières conclusions.
Huiles d’olive : des contaminants dans toutes les bouteilles ?
Le magazine ne tourne pas autour du pot. Les experts nous signalent effectivement que les huiles d’olive, bio comme conventionnelles, contiennent un à trois phtalates ou plastifiants. Or, ce sont des perturbateurs endocriniens néfastes à notre santé.
Ce n’est pas tout. En effet, le magazine note également la présence de MOSH (hydrocarbures saturés d’huiles minérales) et de MOAH (hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales). Alors que les premiers affectent le foie et la rate, les seconds ont des propriétés potentiellement cancérigènes.
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Si ces substances se trouvent dans votre huile d’olive, c’est surtout à cause du stockage ou du transport (cuves, tuyaux, bâches). Pourtant, la réglementation européenne interdit l’utilisation de matériaux contenant des phtalates dans la chaîne de production des corps gras (cf. « Normes de commercialisation de l’huile d’olive« , via eur-lex.europa.eu).
La nature même de l’huile d’olive, qui absorbe facilement ces contaminants en raison de ses propriétés lipophiles, accentue le problème. L’étude repose sur 22 marques différentes avec la mention extra-vierge.
Les bonnes marques selon le magazine
L’analyse du magazine lui permet d’établir un classement pour permettre aux clients d’acheter la meilleure référence d’huile d’olive.
En tête de liste figure l’huile d’olive vierge extra France de Puget (14,6/20), qui se distingue par l’absence de défauts gustatifs, une bonne composition en acides gras et en stérols, ainsi que des résultats satisfaisants concernant la présence de contaminants.
Pour les Français soucieux du rapport qualité-prix, l’huile d’olive bio vierge extra Riserva Biologica de Costa d’Oro (14/20) est une excellente option. Comme le souligne le panel d’experts, « c’est l’une des seules du panel à ne pas contenir de MOAH, un polluant toxique« . Ce sont les deux meilleures bouteilles de l’étude, mais d’autres s’en sortent aussi avec des notes intéressantes.
D’autres marques proposent de la qualité
Plusieurs bouteilles obtiennent des résultats honorables. Si vous avez l’habitude de les consommer, rassurez-vous : les experts ne vous les déconseillent pas.
Avec 13,8/20, l’huile d’olive bio d’Italie Vigean présente des niveaux acceptables pour la plupart des contaminants et ne présente aucun défaut gustatif notable. L’huile d’olive vierge extra Delicato Carapelli bio obtient la même note pour les mêmes raisons.
Enfin, juste derrière, l’huile d’olive vierge extra Les Récoltes Bio de Puget (13,4/20) affiche une plus grande présence de plastifiants que les autres références. En revanche, les résultats concernant les hydrocarbures sont bons.
Cette étude de 60 Millions de consommateurs nous permet de faire le meilleur choix lorsque nous faisons nos courses. Après tout, les rayons d’huiles proposent tant de de bouteilles qu’il est difficile de savoir sur quel pied danser. Grâce à eux, nous le savons.
Source : 60 Millions de consommateurs
