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- Attention à ce que vous achetez au supermarché !
- Présence de conservateurs
- Un goût de chlore dans les salades en sachet ?
- Est-ce que ce sont les parties les moins nobles qui sont mises en sachet ?
- Doit-on rincer les salades en sachet avant emploi ?
- Le rinçage permet-il de se débarrasser des résidus de pesticides ?
- Du gaz dans les salades en sachet pour les conserver ?
- Leur culture a-t-elle lieu en France ?
C’est désormais une habitude courante pour de nombreuses familles de se rendre au supermarché et d’acheter des produits prêts à l’emploi. Pour être pratiques, elles sont pratiques ! Mais que contiennent les salades en sachet ? Revenons sur cette récente enquête de 60 Millions de consommateurs qui a fait couler de l’encre.
Attention à ce que vous achetez au supermarché !
Les salades prêtes à l’emploi en sachet représentent, pour de nombreuses personnes, une solution pratique et rapide pour préparer l’accompagnement sans avoir à laver, couper ou jeter les feuilles indésirables. Toutefois, ce qui se trouve réellement à l’intérieur de ces sachets soulève des questions quant à leur sécurité et leur qualité.
Une analyse récente que 60 Millions de Consommateurs a pratiquée sur des salades en sachet a épinglé des traces de pesticides et autres contaminants. C’est pour le moins inquiétant, d’autant plus que certains produits mettent en avant leur caractère biologique ou l’inscription de « sans traces de pesticides » sur l’emballage.
Par conséquent, même si les salades en sachet peuvent être pratiques, il est important d’évaluer minutieusement leur contenu. Et de déterminer si les risques potentiels pour la santé l’emportent sur les avantages pratiques. Il peut être préférable d’opter pour des alternatives fraîches et biologiques, si possible. Voire de parfaitement laver les salades en sachet avant de les consommer afin de réduire l’exposition aux contaminants.
Selon l’enquête de 60 millions de consommateurs, sur un test de 26 références de laitues et mâches en vente au supermarché sous sachet plastique… 21 contenaient des résidus de pesticides (dans les limites réglementaires). Et quasiment aucune salade ne contenait alors de résidus chlorés.
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Cette semaine, l’interprofession des salades et légumes en sachet revient sur cette publication en passant au crible certaines idées reçues. En voici sept. Le média Le Dauphiné l’a relayée.
Présence de conservateurs
Les salades en sachet contiennent-elles des conservateurs ? « La réponse est non. Nos produits ne contiennent pas d’additifs », insiste Pierre Meliet, le président du SVFPE, le Syndicat des fabricants de produits végétaux prêts à l’emploi. Ce dernier précise que 80 % des ventes du secteur sont des salades. Soit environ 350 millions de sachets de salades de 250 g en supermarché et à la restauration en 2023. « On ne peut pas faire plus naturels que ces produits, qui sont sans conservateurs », ajoute-t-il.
Un goût de chlore dans les salades en sachet ?
En effet, les salades et légumes en sachet sont lavés avec de l’eau chlorée dans un premier bain pour les nettoyer (Sable. Terre. Insectes…). « L’eau est légèrement chlorée pour le nettoyage. Mais le rinçage se fait à l’eau. Sans rien ajouter », précise Pierre Meliet.
Est-ce que ce sont les parties les moins nobles qui sont mises en sachet ?
L’interprofession des salades et légumes en sachet insistent sur le fait que leur gamme de produits (quatrième gamme = prêt à l’emploi) les « oblige à répondre à des exigences très fortes ».
Avant d’arriver dans un sachet, la salade doit respecter des critères qualitatifs précis. Elle est récoltée, le plus souvent à la main, coupée, triée, lavée. Et tout cela dans le respect de la chaîne du froid. « La quantité de salade conservée à l’issue de l’épluchage dans les ateliers est en moyenne de 65 %. ». Les parties les moins nobles sont ensuite orientées vers d’autres réseaux comme ceux de l’alimentation animale.
Doit-on rincer les salades en sachet avant emploi ?
Dans l’immense majorité des cas, les salades de supermarché en sachet sont prêtes à l’emploi. Donc, selon Pierre Meliet, « Il n’y a pas besoin de les relaver ou de les rincer. Nos produits sont le plus sûrs possibles ».
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Le rinçage permet-il de se débarrasser des résidus de pesticides ?
Les résultats de l’enquête de 60 Millions de consommateurs ont été à la fois décevants et inquiétants pour de nombreuses salades. Parmi les 26 variétés, seulement 5 se étaient exemptes de contamination par des pesticides. Pour les salades restantes, les chercheurs ont trouvé en moyenne 3,8 résidus de pesticides pour chaque salade contaminée. Soit un total de 28 pesticides différents.
Parmi ces pesticides, certains sont classés comme cancérogènes suspectés, mutagènes et toxiques pour la reproduction (Substances. CMR), selon la classification de l’Union européenne. Onze laitues contenaient un ou plusieurs de ces résidus de pesticides CMR. Bien que les niveaux restent dans les limites réglementaires, des inquiétudes subsistent quant aux effets potentiels de la combinaison de différents pesticides sur une même plante…. un effet cocktail !
A propos de l’éradication des résidus de pesticides grâce à un passage sous l’eau, elle est vaine ! Comme l’expliquait Patricia Chairopoulos, cheffe de rubrique chez 60 millions de consommateurs : « D’une part, certains d’entre eux ne sont pas solubles dans l’eau. Un nouveau lavage ne parviendra donc pas à les éliminer. Surtout, d’autres sont des pesticides systémiques, qui sont non pas sur le produit, mais dedans. Là encore, un lavage sera vain »
Du gaz dans les salades en sachet pour les conserver ?
La réponse de l’interprofession des salades et légumes en sachet est « Non » ! « Les salades fragiles comme les laitues sont sensibles à l’oxygénation, donc on enlève une partie de l’air pour éviter qu’elles noircissent. Il n’y a donc pas besoin d’ajouter de gaz » répond le SVFPE.
Leur culture a-t-elle lieu en France ?
Les 12 usines de préparation se servent localement auprès de 362 maraîchers français. En pleine saison, d’avril à fin octobre, plus de 90 % des salades prêtes à l’emploi sont cultivées en France.
Sur une année complète, la proportion moyenne est de 60 %. Le reste de la production provient, en effet, d’Espagne et d’Italie. « L’origine France est importante. Les entreprises sont essentiellement familiales », martèle donc l’interprofession.
